Les baigneuses nues des toiles de Maurice Denis sont peu réalistes. Début XXe, les dames sont tellement pudiques que les premières cabines de plage sont portées par deux domestiques au rivage. Ces dames ne peuvent traverser la plage en maillots, même très couvrants. La tenue de plage, elle, l’est encore plus : robes longues, chapeaux, voilettes… Si l’eau de mer est jugée bénéfique, le soleil ne l’est pas encore et ne parlons pas du regard des hommes ! Ce sont les années folles qui vont peu à peu raccourcir les tenues et élargir les mœurs. Mais alors très lentement…
