
La Maison de la bio 22 et le Groupement des agriculteurs bio des Côtes d’Armor se veulent force de propositions et d’accompagnement auprès des collectivités locales et des particuliers. Le but étant, on l’aura bien compris, de promouvoir la bio dans nos assiettes.
La loi ÉGalim est passée par là et impose dorénavant à la restauration collective publique de proposer au moins 50% de produits durables et de qualité (AOP, IGP, Label Rouge…) dont 20% en valeur d’achat doivent être bio. Est-ce suffisant ? À vous de juger.
Maude Chabert, responsable développement à la Maison de la bio 22 et Aurélie Marc, responsable communication au GAB 22, se félicitent en tout cas de cette avancée mais n’en continuent pas moins leur inlassable travail de pédagogie auprès des élus, chefs de cuisines collectives, enfants et particuliers.
« Nous faisons beaucoup d’actions de sensibilisation sur l’alimention durable lors de salons, rencontres, réunions et formations, explique Maude. Nous n’arrivons jamais en sachants, mais plutôt en accompagnants. L’idée est vraiment de construire ensemble des projets et de lever les freins vis-à-vis des a priori sur les produits bio. »
Ainsi, avec leurs collègues des deux structures, elles réfléchissent aux différents moyens de relocaliser l’alimentation, de structurer la filière et de repenser les menus.
« Nous, nous militons pour le fait-maison où l’on peut, à titre d’exemple, diversifier les protéines en réalisant un repas végétarien par semaine ou en diminuant la viande tout en augmentant les céréales complètes et les légumineuses. Il est également possible de jouer sur les proportions et d’éviter ainsi le gaspillage, ce qui permet de rester dans des budgets raisonnables. » Et cela vaut aussi bien pour les repas collectifs qu’individuels.
« Notre objectif est également d’attirer les foyers éloignés de la bio car celle-ci doit être accessible à tous et partout. »
Mais pas question de brusquer quiconque. « Il faut prendre du recul et se dire que tout ne se fera pas en un jour et qu’il n’est pas indispensable d’atteindre les 100% bio tout de suite, développe de son côté Aurélie. Il faut y aller progressivement. »
Pour autant, manger sainement sans casser sa tirelire, c’est tout à fait possible. La preuve avec le défi des « Foyers à alimentation positive » lancé dans notre département il y a quelques années et qui a permis à beaucoup de découvrir les bienfaits de la bio locale et les avantages d’une proximité entre champ et assiette sans pour autant se ruiner.
Maison de la bio 22
et *Groupement des agriculteurs bio des Côtes d’Armor
2 avenue du Chalutier-Sans-Pitié à Plérin
02 96 74 75 65
agrobio-bretagne.org/reseau/gab-22/