On s’est envoyé en l’air pour vous: L’été en (para)pente douce

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Attention, cher néophyte : ne pas confondre deltaplane et parapente. Ce dernier est aussi enivrant mais plus abordable. Et on peut devenir autonome en 3 comme en 15 jours. Ou décoller en duo dès le premier quart d’heure.

A la pointe du Roselier, Guillaume est en stage depuis hier, avec Gaël et Gwenaël, de Ouest-Parapente. « Pour l’instant, j’en suis à remplir et maintenir ma voile gonflée, dit-il. Ça a l’air d’aller. » Le reste est variable. « On peut être autonome en 3 jours, comme en 15, nuance Gwenaël. Ça dépend des gens. »
Toutefois, avant de voler de ses propres ailes, un premier vécu est appréciable. C’est l’option choisie par Barbara, un peu pâlotte au moment du harnachement à l’idée de sauter dans le vide, heureusement en duo avec Gwenaël. D’autant qu’au-dessus d’eux, un énergumène à voile rouge n’arrête pas de faire des virevoltes le long de la falaise et de faire crier sa passagère. De joie ou de terreur ?
Ne pas réfléchir, faire confiance. Quelques foulées et les voilà bientôt suspendus dans le vide au-dessus de la baie à une voile aux couleurs de la mouette des Côtes-d’Armor.
Le temps est au bleu, le vent régulier, idéal pour une sortie. D’ailleurs, on voit pas mal de points multicolores piqueter le ciel.
Le sourire crispé se détend peu à peu. Barbara accepte même quelques relatives acrobaties. « Il faut un bon niveau pour ça. Si on n’est pas dans le bon timing, la voile peut se refermer, » note Gwenaël qui n’en confie pas moins les commandes à sa copilote. « C’est simple, résume celle-ci à son retour, ça tourne du côté où tu tires, » tout en atterrissant en douceur, ravie et visiblement reprise de couleurs.
Et Guillaume ? Toujours au sol à gonfler sa voile. Mais dans deux jours, trois peut-être, c’est lui qui sautera dans la baie bleue de Saint-Brieuc, seul aux commandes de sa mouette costarmoricaine.

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