Alban Schäfer, guitariste : du métal lourd à l’orfèvrerie brésilienne

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Photo Philippe Collet

Comme beaucoup, l’artiste néo-briochin a commencé par le rock dur, avant de se convertir peu à peu au jazz, jazz manouche, variété française, électro, subtilités brésiliennes… Portrait d’un partageur de scène, d’un accompagnateur hors pair.

Discret, en arrière-plan, on finit souvent, cependant, par n’entendre que lui. Non à cause de décibels excessifs ou d’un jeu de scène ostentatoire, mais parce que le son de sa guitare interpelle en profondeur, et durablement, aussi bien dans ses accompagnements que dans ses solos. Si le visage reste impassible, esquissant à peine un sourire ou doublant discrètement la voix de la chanteuse, ses doigts, eux, courent très vite sur le manche et sont des plus expressifs.
Alban a débuté à Orléans dans l’effervescence de l’adolescence et du rock métal, avant de rencontrer Pepito Vergara qui l’initie au jazz. En 1998, il arrive à Rennes et se mêle à diverses formations avant de rencontrer Olivier Dupuy qui lui fait partager sa passion du jazz manouche. La virtuosité d’Alban ne peut que se féliciter de ces rencontres qui lui font expérimenter toutes sortes d’influences, y compris la musique électronique.
Naviguant entre Rennes et Saint-Brieuc, Alban est amené à jouer dans des formations jazz ou manouche telles le Trio Cigale, ou à animer des scènes ouvertes de chanson française avec son comparse Ulysse Mars et plus récemment au Mar’Mousse ou au QG, au port du Légué. Il excelle aussi dans l’accompagnement de chanteuses brésiliennes comme Mariana Caetano, ou celle du groupe Elefante, ou encore de chanteuses françaises et latino comme Barbara Poulain.

Le 11/07 au QG (Carré Rosengart) avec son quartet (festival Jazz sur mer). Le 20/07 à Sable d’Or-les-Pins (tournoi beach-volley).
alban_schafer@orange.fr