
On peut le dire sans se tromper, les NoctamBals sont un festival un petit peu hors-norme, un petit peu hors du temps, qui aime cultiver sa différence. À Saint-Clet, il n’y a pas de tête d’affiche sous le chapiteau. Juste de la (très) bonne musique du monde, de la danse résolument populaire et, surtout, un bel esprit de fête.

Le solide chapiteau du Bal Monté* va retrouver sa chapelle de Clérin et ses cinq fontaines à la mi-juillet. Après un petit détour l’an passé à Brélidy où le mauvais temps n’a pas facilité les choses, le festival des NoctamBals revient cette année à Saint-Clet où il se sent si bien. L’organisation est gonflée à bloc et a hâte d’être dans le vif du sujet.
« Notre envie est toujours la même que lorsque nous avons débuté il y a six ans à Pontrieux, affirment avec conviction Zabou Genty, une des nombreuses co-présidentes de l’association Bal & Art (celle-ci, organisatrice des NoctamBals, est gérée de façon collégiale, NDLR) et Marion Maignan, régisseuse générale, employée en intermittence. La magie revient à chaque fois. Il y a tellement de temps forts et de moments géniaux. »
Cette année, ce sont les musiques brésiliennes, réunionnaises (une nouveauté) et, bien évidemment bretonnes, qui donneront le la et qui guideront les pas des danseuses et danseurs jusqu’au bout de la nuit. La programmation** se veut intergénérationnelle, interculturelle et familiale. « Nous veillons aussi à ce que nos plateaux soient mixtes. C’est important pour nous. »
Le festival, très cool, s’articule donc autour de la musique et de la danse, mais pas que. Il est aussi porteur de valeurs. Et pas n’importe lesquelles. « Nous sommes très attachés à l’écologie, l’économie locale, la culture en général et à la diversité. D’ailleurs, nos premières actions ont été réalisées en solidarité avec les Faucheurs volontaires d’OGM. Nous accordons également de l’importance aux langues régionales et nous avons d’ailleurs signé la charte Ya d’ar breizhoneg. »
Zabou, Marion, Pauline, Claire, Pierre-Adrien, Johanne et tous les autres (ils sont une centaine de bénévoles) espèrent que Les NoctamBals 2024 fédéreront un large public. Ce qui est sûr en revanche, c’est que les grincheux et les chafouins auront bien du mal à s’y faire une place.


Les 19,20 et 21 juillet :
Les NoctamBals
Danses et musiques du monde
Chapelle de Clérin à Saint-Clet
http://www.lebalmonte.com/lesnoctambals